Le groupe Oudaden (interview & biographie)
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Un extrait d’un article paru dans LeMonde.fr
La transe berbère au bord de la Charente
Festival populaire qui a largement participé à l’émergence de beaucoup d’artistes de musiques du monde en Europe, Musiques Métisses célèbre sa 35e édition à Angoulême (Charente)
Cette année, il accueille Oudaden, groupe vétéran de la musique amazigh (berbère) du Maroc, qui a commencé sa carrière en reprenant le répertoire des Rways, les chanteurs troubadours traditionnels qui s’accompagnent aux luths outar ou ribab. Formé en 1979, dans la banlieue d’Agadir, le groupe a mis six ans à enregistrer son premier album. Mais les cassettes pirates avaient déjà assuré leur renommée.
Depuis, les six gaillards fiers de leur langue et de leur culture sont devenus des porte-drapeaux. Ils ont multiplié concerts et tournées, y compris en France, mais rarement hors du circuit communautaire. Le groupe fête ses 25 ans de carrière en 2010. « Nous avons pris ce nom en référence à l’oudad, un bouquetin qui vit chez nous, dans les montagnes de l’Atlas. Un animal fier, audacieux, qui n’a peur de rien », expliquent Abdellah el Fouah (leader et compositeur, chant et banjo) et Mohamed Jemoumkh (percussions), sages cinquantenaires d’apparence calme et posée.
Sur scène, c’est une tout autre histoire. Avec leurs camarades, ils lèvent une tempête cyclonique, font cavaler leurs percussions véhémentes, lancent haut la voix. Et provoquent parfois des désordres dans la tête et le corps de ceux qui se laissent happer. « Souvent, il y a pas mal de monde qui tombe en transe dans les concerts ou les mariages où ils se produisent », commente un observateur. A la fin des années 1980, ils faisaient un tabac avec un titre particulièrement parlant, Amzyi adou dergh (Retiens-moi ou je vais tomber), vendu, dit-on, à un million d’exemplaires à l’époque. « Quand je les écoute, j’entends quelque chose de très fort, proche des musiques de transe liées aux génies », déclare le musicien Camel Zekri.
Et l’homme a de l’oreille. Instrumentiste réputé, initié au diwan, un rituel pratiqué par des gnaouas de la région de Biskra, en Algérie, il a assuré la direction artistique de nombreux albums, pour le Nigérien Mamar Kassey, la Mauritanienne Malouma, l’Algérienne Hasna el Becharia. Quelques jours avant Musiques Métisses, dans un petit village de Normandie, il dirigeait l’enregistrement de l’album des 25 ans d’Oudaden.
Auteur : Patrick Labesse
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Success story made in Souss
Lors du festival Timitar, Oudaden a fêté, sur scène, ses vingt-cinq ans de carrière. Retour sur le parcours du groupe berbère le plus populaire. Jeudi 8 juillet, Agadir. La place Al Amal bouillonne. Des milliers de festivaliers ont fait le déplacement. Le Souss entier est là, brandissant drapeaux marocain et amazigh. Tout ce beau monde attend, pas toujours très sagement, qu’Oudaden envahisse la scène. Il est 21 h passées et le public, lassé, exprime son impatience en sifflant les DJ/VJ |
Les six membres d’Oudaden |
Goldenberg et Schemuyle. Alors ils sifflent, eux aussi, avant de laisser la place à ceux que tout le monde attend. Timidement, les six légendes vivantes d’Oudaden s’approprient l’espace, sous une pluie d’applaudissements. Les premières notes sont lancées. Le public, compact, s’avance au plus près de la scène. Là, c’est le feu d’artifice. Visionnaires de la musique berbère, vétérans de la scène amazighe, les Oudaden offrent une musique contagieuse : transe festive, cadence communicative, mélodies jubilatoires… Du soleil pour les oreilles, façonné avec talent, amour et sincérité depuis 25 ans, au rythme d’un album par an. |
Pour le plaisir
Retour quelques heures avant le concert, à l’hôtel Atlas Royal. Oudaden donne sa conférence de presse. Mohamed Jemoumekh, porte-parole du groupe et joueur de tam-tam, est venu seul au rendez-vous. Abdollah El Foua, chanteur et chef de file, n’aime pas trop parler, nous explique le directeur de Timitar, Brahim El Mazned, qui “accompagne Oudaden à titre amical”. C’est donc Mohamed qui doit prendre la raquette. Et assurer le revers, lorsqu’un journaliste trop insistant tente de chercher une once de rivalité entre Oudaden et Izenzaren, l’autre groupe mythique du Souss, mystérieux et militant. Sauf que non, il n’y a aucune concurrence, aucune haine entre les deux groupes. Mohamed n’hésite pas à clamer haut et fort qu’à leurs débuts, Oudaden s’inspirait d’Izenzaren… Point, retour à la ligne. Aux quelques journalistes venus prendre le micro ou tendre l’oreille, Mohamed Jemoumekh parle de leur anniversaire : “Il y a vingt-cinq ans, nous sortions notre premier album. La formation Oudaden, elle, est plus vieille que ça”. Car il en a fallu du temps pour que l’apprentissage, l’initiation et l’inspiration venue des Rwayess se transforment en pop du Souss.
Tout commence à Ben Sergao à la fin des années 1970. Dans cette commune non loin d’Agadir, six voisins, âgés de 18 à 25 ans, se mettent au diapason du répertoire amazigh. Leur truc à eux, c’est de mélanger instruments traditionnels et “modernes”. Abdollah El Foua, leader, donne de la voix et caresse son banjo, Ahmed et Khalid sont au talunt et à la derbouka, Mohamed Jemoumekh prend le tam-tam, Larbi Amhal le nakous et Larbi Boukharmous la guitare. Puisqu’ils sont voisins, pourquoi ne pas s’appeler “Adjaren” ? Non, leur choix se portera sur Oudaden, du nom des mouflons de l’Atlas. Le groupe écume les fêtes et les mariages, se fait un nom dans la région. Les “mouflons” ne pensent pas à enregistrer d’album, ils jouent pour le plaisir… mais leurs chansons sont immortalisées par leurs admirateurs, armés de magnétophones. Les cassettes circulent, s’arrachent au noir. Au point d’intéresser la société de production Sawt Al Maârif, qui propose au groupe d’enregistrer son premier album, en 1985.
Popstars du Souss
Le succès est aux portes, Oudaden est désormais incontournable. Amzyi adou dergh se vend à plus d’un million d’exemplaires. Les mouflons ont des ailes, sillonnent le monde, vont de Tunis à Zanzibar en passant par les Etats-Unis ou encore les Pays-Bas. Au Maroc, ils jonglent entre les festivals et les mariages avec un naturel déroutant. Une modestie imparable qui fascine Brahim El Mazned. Ce groupe, qu’il écoute depuis l’enfance, l’intrigue au plus haut point. “Lorsque je leur ai proposé de jouer à Timitar en 2004, se souvient le directeur artistique, ils n’étaient pas très chauds. Abdullah El Fouah m’a répondu que son groupe jouait pour le plaisir, que les mariages, ça leur allait très bien, que la cause amazighe, ils la vivaient au quotidien”. Avant de se rétracter, et de donner un concert explosif à Agadir.
Depuis, Brahim El Mazned ne les lâche plus. C’est lui qui les embarque en Malaisie, au Mali, à Zanzibar. “C’est incroyable. De Bornéo à Agadir, les réactions sont les mêmes : le public danse et chante avec eux”, s’exclame le programmateur. Lorsqu’il les emmène en 2007 au “festival au désert”, au Mali, le groupe est simplement subjugué. Leur tente devient l’auberge espagnole, le ministre de la Culture malien vient y prendre le thé, puis ils se rendent compte que la musique du désert ressemble à la leur. Abdollah El Foua, qui pensait que “les fusions, c’était pour les jeunes groupes”, se ravise. Jusqu’à partager la scène, ce 8 juillet à Timitar, avec des musiciens touaregs rencontrés à Essakane.
Oudaden, le best of
Pour ses vingt-cinq ans de carrière, Oudaden est allé dans un village en Normandie (France), en mai dernier, enregistrer son best of. Sous la houlette de Camel Zekri (compositeur, instrumentiste touche-à-tout), qui a mis à la disposition du groupe son studio, Oudaden prend son temps au milieu des veaux, vaches et cochons. Dans la petite bourgade, il n’y a rien d’autre à faire, si ce n’est de la musique. Même le réseau téléphonique se fait rare. Brahim El Mazned se souvient d’une petite scène de ménage : “L’épouse de l’un des musiciens, n’arrivant pas à le joindre au téléphone, est tombée sur sa boîte vocale. Et donc, sur la voix d’une femme. Elle ne voulait pas croire ou comprendre que c’était un message automatique”… Jalouses, les femmes d’Oudaden ? Ça pourrait se comprendre. C’est l’un des rares groupes amazighs, si ce n’est le seul, à attirer un public féminin aussi nombreux. Parce qu’ils chantent l’amour, qu’il y a une part de séduction, d’envoûtement dans leurs textes, et que leurs rythmes, indomptables, sont indéniablement festifs.
Pas de panique en Normandie, il n’y avait ni les groupies, ni les fans parisiens, ni la diaspora berbère pour s’arracher les Oudaden. Juste les chants d’amour et les rythmes soussis, le regard professionnel de Camel Zekri et la bienveillance de Brahim El Mazned. Ce dernier veut que cet opus, le premier après vingt-cinq ans à être distribué officiellement, soit un bel objet. Qu’un musicologue consacre une vingtaine de pages d’analyses à Oudaden. Qu’ils fassent encore plus de concerts, qu’ils aillent encore plus loin. Qu’ils soient un exemple pour les jeunes groupes. Que le monde les découvre, avant que leur musique ne soit posthume. Qu’ils trouvent un agent pro et qu’ils volent enfin de leurs propres ailes…
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Consécration. Au Womex si tout va bien |
Auteur :Ayla Mrabet Photo : RACHID BOURHIM
Site : telquel-online.com
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***Oudaden***
les « Mouflons de l’Atlas », les voix du sud,
fête leur 25 ans de carrière
OUDADEN / 25 ans / label aâkia/ Sortie officiel le 8 novembre 2010
Une sélection : « coup de cœur musiquesdumonde » pour cet album qui célèbre les 25 ans de carrière du groupe OUDADEN
Rencontré pour la première fois au Maroc en 2005, au festival Timitar d’Agadir, j’ai été scotché par l’audience, la présence, la qualité de captation et d’échange du groupe avec une foule (près de 60 000 personnes selon l’organisateur) venue s’éclater, danser sur des chants amazighe à la limite de la transe. Oudaden était présenté comme les enfants terribles, la relève du groupe Nass El Ghiwane.
Brahim El Mazned, le directeur artistique du festival Timitar d’Agadir, a été la cheville ouvrière de cette ascension internationale, grâce à ses connaissance des réseaux des musiques du monde en France, il réussit à faire programmer Oudaden à Marseille au forum Babel Med Music en 2006, qui s’est clôture par la reconnaissance du Prix France-Musique des Musiques du Monde. Depuis, les autres festivals se sont empressé de les programmer au USA, en Afrique, et récemment le festival des musiques métisse à Angoulême, puis la reconnaissance des professionnel au Womex en 2010.
Ce dernier album réalisé en mai et juin 2010 est le premier enregistrement studio du groupe Oudaden en dehors du Maroc, grâce à la ténacité de Brahim El Mazned et à la collaboration artistique de Camel Zekri qui est aussi le directeur de collection du nouveau label aâkia.
L’expérience de Camel Zekri , en terme de réalisation, de production et ses connaissances musicales des musiques du monde ont permit cette production d’une grande qualité.
Le tour de force a été de réaliser un « son » studio , d’un grand confort d’écoute , les voix , les instruments, les cœur sont tour à tour mis en valeur, sans renier au tempo, à l’ambiance, au jeux , à l’atmosphère, à la dynamique du groupe comme l’un des sept titres, la quatrième plage : « Amdakoul inou Frebbi «
Avec cet album, les portes vont s’ouvrir rapidement en 2011, et le bonheur pour nous de les revoir en France…
Auteur : Salah Mansouri
Site : musiquesdumonde.fr
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Une belle rencontre
Dans le cadre de l’option DP3, un groupe d’élèves a accueilli les musiciens du groupe Oudaden d’Agadir au Maroc qui partageaient l’affiche de « Couleurs du monde » à l’Espace Glenmor à Carhaix avec un groupe polyphonique serbe Svetlana Spajic Group (5 femmes) et les bretons du Jacky Molard Quartet, vendredi soir à Carhaix.
Aurélie Besenval , de l’association le Plancher a organisé cette rencontre dans le cadre du projet mis en place depuis le début de l’année avec les élèves. Ils travaillent sur la réalisation de leur deuxième journal culturel.
Le groupe Oudaden, composé de 6 musiciens, chanteurs et danseurs, s’est prêté aux questions des journalistes en herbe. Mohamed JEMOUMEKH s’est fait le porte parole du groupe pour expliquer aux élèves l’origine du groupe qui s’est formé en 1978, leur parcours de musiciens. Ils ont arpenté les plus grandes scènes mondiales sur les 5 continents , mais c’est la première fois qu’ils se produisaient en Bretagne. Au Magreb, leur musique Amazigh attire près de 300 000 personnes lors de leurs concerts !
Leur répertoire puise ses racines dans le patrimoine culturel marocain mêlant instruments traditionnels et modernes : percussions, banjo et guitare électrique. Leurs chants racontent des thèmes universels comme le partage et la solidarité ou encore les difficultés socio-économiques de leur région. Pour eux la musique est un vecteur de rencontre, de réussite mais aussi un moyen de perpétuer une tradition et une culture familiale. C’est tout aussi important pour eux de parcourir le monde et de continuer à jouer chez eux lors de fêtes de mariage par exemple.
Les élèves de l’option DP3 les ont retrouvés sur scène le vendredi soir à Carhaix où ils ont pu « entendre et voir » cette musique vivante et captivante. Quelques élèves étaient chargés lors du spectacle de prendre des photos avec les conseils d’Eric le Gret (photographe qui suit la programmation du Plancher) , qu’ils sélectionneront pour accompagner les articles du prochain « Kreizy Breizh ».
Les membres de groupe :
Abdallah EL FOUA : Chant et banjo (leader),
Ahmed EL FOUA : Talunt et derbouka,
Mohamed JEMOUMEKH : Tam-tam
Larbi AMHAL : Nakus,
Khalid EL FOUA : Talunt.
Le groupe Oudaden était accompagné de Françoise Degeorges qui anime l’émission Couleurs du Monde sur France Musique et Charles Le Gargasson, réalisateur de l’émission. Les journalistes ont apporté aux élèves leur regard professionnel en leur expliquant comment une interview doit être menée et l’intérêt d’être interactif, entre l’interviewer et intervieweur.

Oudaden : Le Plancher, Carhaix 2012 Rencontre du groupe Oudaden avec les élèves de l’option DP3.
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21 commentaires »
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merciiiiiiiii tres bien resumer le parcours merci oudaden les mailleurs
oudaden c est « » Le groupe souss « » que je prefere ils ont bercé mon enfance j ai tout les cassetes et videos je dis merci a ce groupe oudaden
tbarkellah le parcours de oudaden est vraiment exceptionel bravo pour cette carriere et les musique que ca continue inchallah tanmirt oltmano oudadenelfoua pour ton blog rien a dire c est geant
azul
oudaden sont les meilleurs merci pour larticle et ton blog
mille merci oltma c est super ce que tu fais j aime ton site sur oudaden le meilleur du net
bsaht oudaden pr leur parcours je les kiffffffff grave mon groupe prefere je les aime trop surtout elfoua abdellah
merci
tanmirt nk bahra oltmano f mayad c formidable le parcours de mon groupe oudaden c vraiment un blog qui ma plait bpc ayk i3awn rbi
oudaden l3az g tt les albums jaime tt la music de oudaden abdellah elfoua c le roi du benjo artnchkar bezzzzzzzzaffffff oudaden tanmert oltma tfoulki l blog
salamoaleykoum
oudaden c est pour moi le groupe du souss j ai tout leur musique depuis le debut c est les rois de la chanson amazigh bien loin devant inerzaf et imghrane et compagnie
vive oudaden
merci ma soeur pour ce beau blog
salamo 3alaykoooooooooooooooooooooooooooooooooom ca va ca va chwiya wla bezaf wlah hta twchnakom simo de sale
Thank you very much for this blog which introduced how oudaden groupe established and founded, Really i loved oudaden music taps, and i have a good comand of them, i play them very good, I wish all the best for Abdellah Elfoua and good parcuing to come up with the newest and finest traditional berber music,
Abdellah elfoua has a magical sound which caught up the ears of thaousand people either in Agadir city and over the country and abraod,
Thaks again the owner of this blog,
Abdellah, green_moroccan@yahoo.fr
Hello Abdellah,
Thank you to you for your message and your visit on the blog, I appreciate very much.
Friendly Oudadenelfoua78
salam ana rachid mn massa ..arkn bahra nsimroor .t3zam darnah bzzaf arawn ntmna lmazid in cha alah….merci oudaden
DIMA OUDADEN ar lmouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut
Oudaden c est le groupe que je préfère Merci pour blog
tbarkllah 3la lhaj abdellah elfoua merci mon blog
dima oudaden ar lmot tanmirt ihlan itrabot oudaden merci
abdel-aitsi3r.skyrock.com msn abdel-aitsi3r@hotmail.com
chi imik fli imik makh orgih gmak l9n3 awrilin ayafgan ima tirmt ilagih yan tchidass yan issikitnt awali isrotn zozrn fiyi timilot ima l3chor ida ssokhzan orakikss ach imik fli imik makh orgih gmak merci oudaden
irba la7babngh yan iterjouuuuuuun tamounte inat aditay rbi rel 9lbngh elkofr
merci beaucoup pour ce morceau
adourtouuuuuut awlino tilli kijerhn.adourtouuuuuuut ayminooo tilli kizelfen.oransbegh rikhfino achkou nhtajaaaaaaat.
allaaaaaaaaaaah quelle belle voix !!!!!!!!
groupe oudaden est un groupe que je préfére trés trés beaucoup. j’aime beaucoup le voix de elfoua
oudaden agisillan arrrrrrrr lmouuuuuuuuuuut